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L'ANSSI dévoile ses plans pour un OS souverain moderne
Stupeur et consternation, hier, chez les divers groupes APT adversaires de l’Hexagone, alors que l’ANSSI dévoilait ses plans pour une nouvelle version révolutionnaire d’un OS souverain et à la sécurité inégalée.
Répondant au doux nom de ParallélépipèdOS, cet OS révolutionnaire1 est basé sur une distribution Linux utilisant la solution de paravirtualisation Xen. Il permet d’isoler chaque application dans un conteneur dédié. Les développeurs nomment ces conteneurs des Pavés. Les données de l’OS de base sont installées dans un volume séparé, accessible uniquement en lecture seule, et géré par LVM, tandis que les données de travail de chaque conteneur résident dans un volume séparé. Ainsi, il est possible de mettre à jour tous les pavés en une seule opération, sans gaspiller d’espace disque. Le tout est piloté par une interface graphique et un ensemble de services maison entièrement écrits en OCaml.
Sous les pavés, on trouve une plage2 d’adresses réseau internes, utilisée par une série d’interfaces virtuelles, qui permettent aux pavés de communiquer entre eux. Pour servir de firewall et/ou de passerelle VPN entre les différents pavés, on utilise un pavé dédié, contenant OpenOffice préinstallé. Ceci permet de cacher au pavé l’utilisation d’un VPN de sortie, et de lui interdire de modifier ses propres règles de filtrage.
L’installation par défaut de ParallélépipèdOS inclut évidemment un pavé préconfiguré pour utiliser le Routeur à Echalotes.
Pour l’utilisation de programmes historiques ne fonctionnant que sur des OS inférieurs, ParallélépipèdeOS offre bien sur des conteneurs hôtes, utilisant la virtualisation traditionnelle. Mais pour un certain OS obsolète en particulier, l’installation par défaut inclura Coq au Vin, une fourchette3 de WINE mais entièrement vérifiée par des méthodes formelles.
À noter encore : pour la construction automatique des images de pavés, ParallélépipèdOS prévoit de bientôt supporter Marcel, le docker français. Pour l’instant, la gestion automatique des configurations utilise un outil de gestion de configuration maison, nommé Piment d’Espelette.
Devant une telle foison d’innovations technologiques, il est fort navrant mais probablement inévitable que d’éternels insatisfaits se plaignent du gaspillage des deniers publics. Des insatisfaits comme Jean-Michel, le cyber-survivaliste que nous connaissons bien, et qui nous confie, rageur: « C’est une véritable honte. Ces solutions de sécurité sont une catastrophe politique; maintenant, n’importe quel pédophile pourra se mettre complètement hors de portée de la justice. Ils ne s’en cachent même pas, c’est écrit dans le nom, là: ParallélépiPEDOS. Ne venez pas me dire que c’est un accident. »
Heureusement, il ne s’agit que d’une minorité, et ParallélépipèdOS est bien parti pour rencontrer un bien meilleur succès que son prédécesseur, ClipOS, qui avait laissé la communauté de marbre (en particulier de par l’implémentation défaillante de sa fonctionnalité phare, un outil de clipping supposé faciliter le paint-testing).
Crédits
Sur une idée originale de Princ3ssYuna.
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