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Une épidémie de corpwnavirus frappe la scène française au FIC
Stupeur et consternation, hier, à la division virologique de l’ANSSI, alors que nos valeureux cyber-biologistes tentaient d’endiguer l’épidémie de corpwnavirus qui ravage actuellement la scène française.
Le corpwnavirus serait encore plus dangereux que le tristement célèbre BUG2000. Selon toute vraisemblance, cette souche aurait muté a partir d’un virus touchant les reptiles, et aurait infecté l’être humain via le jeu du serpent1 équipant les vieux téléphones mobiles Nokia. Mais les conspirationnistes habituels crient déjà à la manipulation, affirmant que ce virus se serait échappé d’un laboratoire de recherche finnois top secret travaillant sur des armes bactériologiques ; l’infection aurait été délibérément provoquée en distribuant des pizzas recongelées contaminées par le virus.
Le bilan humain est particulièrement lourd, puisque plusieurs personnes infectées se sont rendues au FIC la semaine dernière.
Devant les conséquences tragiques, le ministre de la cyber-santé a rappelé hier l’importance capitale d’appliquer régulièrement les mises à jour logicielles de tout système informatique. Un rappel qui hélas tombera dans certaines sourdes oreilles, comme celles de notre ami Jean-Michel, fermement convaincu que les mises à jour sont dangereuses pour la santé.
« Il y a quelques années, j’ai pris le risque de mettre à jour mon ordinateur portable qui tournait sous Debian, et cet ordinateur a immédiatement commencé à donner des signes d’instabilité ; les fichiers journaux texte ne fonctionnaient plus, mes scripts de démarrage ne fonctionnaient plus non plus, et la mémoire occupée par le processus 1 a été démultipliée. Des agents du gouvernement ont bien tenté de me faire croire que c’était la conséquence d’un choix architectural, mais moi je connais la vérité : c’est clairement la faute aux mises à jour. »
Jean-Michel, de plus en plus agité, continue:
« Je l’ai, moi, la solution saine contre les problèmes de sécurité, et elle ne passe pas par les mises à jour. Il suffit simplement de recompiler son propre noyau en enlevant les modules toxiques, et de se rouler dans l’herbe deux fois par jour après avoir désactivé son firewall, pour communier avec l’Internet naturel. »
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traduction officielle de l’ANSSI de l’anglais « snake ». ↩
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