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Les couleurs nationales defaced pendant le défilé du 14 juillet
La communauté française de sécurité informatique est en émoi après les évènements choquants de ce samedi 14 juillet.
Alors que la patrouille de France s’élançait dans les airs pour y dessiner le drapeau national, un des avions a lâché des fumigènes de la mauvaise couleur sur la voûte céleste, provoquant la stupeur générale.
Simple accident ou acte de déstabilisation d’une puissance étrangère ? Pour Jean-Xandres, expert en cyber psychologie, c’est évident : « Dans ce genre de situations, il suffit de se demander à qui profite le crime ; on est là en présence d’une opération d’envergure, très certainement coordonnée par une grande puissance comme la Croatie afin de casser le mental de notre équipe pour la coupe du monde ! »
Si certains se permettent encore d’avoir des doutes, l’avis est partagé à 100% chez les participants du défilé ; « C’est inacceptable », tempête en effet Jean-St-Cyr, officier de la cyberdéfense, « On avait déjà subi des tentatives d’intimidation similaire auparavant mais ils sont allés trop loin en se permettant de toucher à notre CSS ! C’est la guerre ! »
Une réaction qui pourrait sembler démesurée. Et pourtant, derrière Jean-St-Cyr les cyber-combattants du commandement de cyberdéfense, qui participaient pour la première fois au défilé du 14 juillet, s’activent déjà sur leur clavier Razer réglementaire.
« Aucun doute » confirme Jean-St-Cyr en observant les lignes vertes défiler sur les écrans, « Ils ont exploité une vulnérabilité dans la stack IP-over-Avian-Carriers de notre tour de contrôle, qui ne gérait pas correctement le cas limite des bébés pigeons. Ensuite, ils ont cassé notre authentification MD5 dernier cri, puis ils ont pivoté sur la base de données de gestion des fumigènes. De là, ils ont eu accès au serveur qui stockait la CSS du défilé, et ont procédé au deface que nous avons tous pu admirer. Nous connaissons très bien le niveau de technologie croate, et le vecteur utilisé le reflète à 100%. »
Une bien mauvaise nouvelle pour Jean-Alain, responsable de la sécurité de l’armée de l’air, dont la prestation n’a pas convaincu ses supérieurs. « À la lueur des dernières conclusions de l’enquête et en concertation avec M. le président, il a été muté immédiatement à un poste mieux adapté à sa compétence », explique Jean-St-Cyr. Dès août 2018, Jean-Alain sera ainsi rétrogradé au rang de conseiller spécial à la cyber-sécurité auprès de l’Elysée.
La cyberguerre et les cybermorts qu’elle entraîne sont-ils la seule issue possible à ce conflit ? La rédaction espère que les deux pays sauront trouver une solution plus pacifique à ce différend. Pourquoi pas une cyber-compétition olympique de FIFA 18 sur PlayStation 4 ?
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