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Une Journée avec les Cyber-Douaniers
Cyber-espace, cryptomonnaies, sombre filet1 : la douane d’aujourd’hui présente un nouveau visage. La rédaction d’Infauxsec News a passé pour vous 24h dans la vie d’une équipe de cyber-douaniers d’élite, ceux-là même responsables du récent coup de filet ayant mené à l’arrestation de sinistres criminels du sombre filet.
La force-tâche2 est dirigée par Jean-Marcel PWNOULATCHI, cyber-brigadier chef, mais agent de la P(HP) avant tout. Jean-Marcel est épaulé par deux collaborateurs, Jean-Robert TORICHEZ, expert en désanonymisation, et Jean-Jean-Pierre CRYPTOL, spécialiste des chaînes de blocs. Des hommes a fortiori comme les autres, mais très conscients de la tâche morale qui leur décombe.
Leur journée commence très tôt, à 10h45. A 10h58, premier appel: la douane volante a intercepté un pirate qui transportait quarante-deux bitcoins sales, visiblement blanchis avec Photoshop, dans le rembourrage de sa banquette arrière.
Coup de chance pour Jean-Marcel, le trafiquant appartient à un réseau connu. Une fois la frontière avec le cyber-espace passée, il se serait rendu sur le sombre filet pour les échanger contre des doses de sons binauraux illégaux, qu’il aurait ensuite écoulées sur le territoire français.
Jean-Marcel nous explique que les murs de feu à la frontière avec le cyber-espace ont été abolis par les accords de Schengen-Zion. La sécurité est depuis assurée par des patrouilles mixtes d’humains et d’IA, une situation qui a inspiré de nombreux romans d’actualité, ainsi qu’une émouvante adaptation au cinéma.
Il est triste de constater que la coopération reste difficile, principalement en raison des préjugés racistes et spécistes très prévalents à l’intérieur de la société des IA.
Ces préjugés sont parfois hélas fondés sur des anecdotes bien réelles, telle l’histoire de ce paysan breton contaminé par la grippe aviaire qui avait réussi à se soustraire au contrôle sanitaire à l’entrée du cyber-espace. Le virus s’était alors répandu via une centaine de liens IPoAC, causant des anomalies réseau à travers toute la planète.
Toutefois, l’équipe de Jean-Marcel affronte le plus souvent des cas classiques de contrebande. Jean-Marcel préfère ne pas trop parler de ses méthodes, pour ne pas donner d’information aux criminels, mais ils nous révèlera quand même quelques techniques classiques utilisées par les passeurs, comme emballer des protocoles exotiques illégaux à l’intérieur de paquets UDP, ou dissimuler de la drogue sous le pointeur URG des connexions TCP.
Reconaissants pour toutes ces explications pointues, nous quittons la valeureuse équipe la larme à l’oeil, et entièrement rassurés. Le temps s’assombrit pour le sombre filet !
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