Un attentat à la fork bomb ôte la vie à 19 processus

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Choc teinté d’incompréhension du côté des uns, de chagrin du côté des autres : le hackathon RedHat a été le théâtre d’une scène de terreur sans précédent. Alors que l’évènement battait son plein, un individu arborant un teint pâle et une barbe proéminente a fait irruption dans la salle, avant de se jeter sur la console du serveur principal du hackaton et d’y lâcher une fork bomb.

Dans la panique qui a suivi, l’OOM killer s’est déclenché, mettant fin à l’existence d’au moins 19 processus innocents, avant que la situation ne soit maîtrisée. Malheureusement, le mal était fait, et il a été nécessaire de cycler l’alimentation du serveur pour rétablir les opérations.

Une controverse alimente actuellement les réseaux sociaux. En effet, selon plusieurs témoins, le terroriste aurait crié « Allahu archbar » avant de commettre son forfait. Un fait qui, s’il est avéré, impliquerait le rattachement du criminel à un groupe de la mouvance ArchLinux.

Nous avons pu interviewer Jean-Marie, vétéran de 90 ans, utilisateur de Red Hat depuis son inception et un des seuls à être resté calme au cours de l’incident : « Pour moi ça ne fait aucun doute, ce genre d’incidents va se reproduire » vocifère-t-il. « Depuis qu’on laisse ces barbus d’Arch Linux circuler librement dans nos conférences, de plus en plus de jeunes désenchantés par la branche unstable de Debian se font radicaliser. La seule solution est de fermer nos frontières aux utilisateurs d’Arch Linux. »

Des paroles dures, prononcées par un homme à bout, qui invective ensuite l’écran de monitoring, toujours couvert de rouge : « J’vais t’faire courir moi rouquin ! ».

Mais en attendant, l’heure est grave ; à la frontière des Etats-Unis, pays qui ose se prétendre démocratique, les droits de l’homme sont quotidiennement piétinés, alors que les utilisateurs présumés d’Arch Linux se voient séparés de leurs PCs lorsqu’ils sont attrapés en flagrant délit d’entrée en conférence non-autorisée. La suspicion porte parfois sur le simple teint pâle de leur peau, révélateur des heures passées dans une cave à tenter de réparer les pannes induites par la dernière mise à jour.

La rédaction espère que la communauté saura faire la part des choses, et éviter les amalgames en n’assimilant pas tous les utilisateurs d’Arch Linux à des terroristes.