Quatorze pentesters à l'hôpital après un horrible accident de blockchain

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Quatorze victimes hospitalisées

Que s’est-il passé exactement à Saint-Oren-de-Gameville, ce vendredi 13 juillet, dans le nightclub fréquenté par un groupe de penetration testers venus assister à une conférence annuelle sur les cryptomonnaies ? Nous ne l’apprendrons sans doute jamais, la police s’étant refusée à tout commentaire, et les intéressés ayant décliné de répondre à nos nombreux et insistants appels. Mais si les faits sont troubles, les rumeurs abondent.

Une seule chose semble certaine : à la fin de la première journée, un groupe de travail composé d’une vingtaine de spécialistes en pénétration, travaillant pour une grande firme nationale, quitte le centre de conférences passablement éméchés, pour se rendre dans un club underground au centre-ville. Quelques heures plus tard, plusieurs voisins se plaignant de nuisances sonores répétées, la maréchaussée arrive sur les lieux. Ils seront rapidement succédés de trois ambulances roulant à tombeau ouvert.

« C’était la mauvaise taille »

Mais dans les couloirs du club, après le départ de la police, les langues se délient. Selon Jacques Michel, technicien en buanderie (qui a participé personnellement au nettoyage des locaux après les faits), les invités y auraient organisé une cryptopartouze faisant intervenir plusieurs pratiques extrêmes, impliquant entre autres l’utilisation de blockchains.

Un des participants, sans doute sous l’emprise de l’alcool, aurait tenté d’effectuer plusieurs insertions de transactions avec une clef de taille beaucoup trop petite. Une pratique imprudente que l’anatomie de plusieurs participants n’aurait pas supporté.

Rappelons que si ces pratiques peuvent, dans une certaine mesure, offrir une relative sécurité quand elles sont exécutées par un(e) professionnel(le), 35125 personnes sont victimes chaque année d’un accident sérieux par manque d’éducation des pratiques cryptographiques de base.

Le rôle de l’enseignement public

Voilà qui devrait relancer le débat sur l’éducation cryptographique à l’école primaire, un programme que refuse très vocalement la droite catholique. Les opposants préfèreraient un enseignement centré sur l’abstinence des communications, arguant que la cryptographie sert principalement aux terroristes ou aux pirates qui souhaitent violer le droit d’auteur en toute tranquillité.

Contacté pour l’occasion, Jean-Paul Undemi, une des figures de proue du mouvement “HTTP Pour Tous”, nous explique sa position. « Quand j’étais jeune, on s’envoyait pas de stextos ou de sels filles, et on ne stockait pas de photos dénudées sur le cloud. On allait simplement sur chatroulette. Et HTTP est suffisant pour un site web qui ne contient pas de données confidentielles, n’est-ce pas ? Et si vous avez des informations sensibles, il suffit de s’abstenir de les stocker sur un appareil électronique. C’est suffisant pour être en sécurité ! Oups, excusez-moi, je dois vous laisser, je crois que j’ai encore été victime d’un cryptolocker. »

Un programme sensé, du moins sur le papier. Quant à savoir s’il sera efficace dans le monde réel, seul l’avenir nous l’apprendra.