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Pour la justice, les entomologistes de HacheurUn sont des employés comme les autres
Stupeur et consternation universelle et synchrone, ce vendredi matin, chez toutes les équipes de juristes de toutes les vaillantes entreprises de la nation des start-ups, suite à une décision historique de la cour de Cassation : il existe bien une relation d’employeur à salarié entre les opérateurs de plateformes de bug bounty et les entomologistes actifs sur lesdites plateformes.
Cette décision marque donc le départ d’un long processus d’adaptation, pendant lequel les opérateurs devront adapter leurs conditions de travail pour correspondre aux normes juridiques. Par exemple, un entomologiste qui se foulerait le muscle fessier pendant la rédaction d’un shellcode aurait désormais droit à une indemnité journalière pendant la durée de l’arrêt maladie.
La décision, qui fait l’unanimité chez les quelques défenseurs des droits des travailleurs restants en France, a d’ores et déjà eu un effet retentissant sur la valeur en bourse de l’entreprise HacheurUn, actuellement en chute libre. Des mauvaises langues insinuent que la décision aurait en réalité été prise pour avantager OuiOnHache, compétiteur principal de HacheurUn.
En effet, ce changement de contrat a eu pour effet de propulser la société HacheurUn en haut du palmarès des pires exploiteurs d’enfants au sein du paysage numérique français, et ce grâce à tous les skidz présents sur leur plateforme. Une pratique illégale et répréhensible, mais également une aubaine pour les chasseurs les moins compétents. Jean-BrolyDu17 [NDLR: pseudonyme], 14 ans, raconte :
« J’étais un peu inquiet ce trimestre, car je vais entrer au lycée en septembre et l’Onisep ne propose de plan de carrière pour les jeunes comme moi : le CAP défaceur, ça n’existe pas. Mais finalement, me voilà avec un emploi illégal dans une grande entreprise d’informatique grâce à un rapport Acunetix que j’ai déposé sur le bug bounty de Zomato ! »
Peu satisfaite elle-même de cette requalification du contrat de travail entre Hacheur Un et les entomologistes, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, reste toutefois optimiste : « Il faut inventer des règles qui permettent la liberté, mais aussi la protection pour fournir un cadre législatif propice à l’exploitation éthique de l’enfance. ». Espérons que l’avenir lui donnera raison.
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