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Une nouvelle IA supporter de football fait débat
Stupeur et consternation dans le monde des supporters de football, alors que Google DeepMind dévoilait hier le fruit de leur coopération avec les laboratoires de FIFA Research Labs : une nouvelle IA de supporter, nommée AlphaBièro.
Cette intelligence artificielle, basée sur le framework open source PiconFlow™, a déjà accompli publiquement des exploits jugés extraordinaires comparés aux performances humaines dans le domaine du supporting ; elle peut, par exemple, reconnaître les marques de bière avec 35% de précision supplémentaire.
La liste est longue : génération d’insultes optimisées pour l’arbitre, d’excuses lorsque son équipe perd (0.1% du temps nécessaire pour un humain !), détection des meilleurs places pour obtenir des sandwiches merguez dans la fosse, ou encore détection du happy hour le plus proche, etc.
Si l’apprentissage supervisé donne des résultats exceptionnels, ce sont les résultats de l’IA au niveau de l’apprentissage non-supervisé qui témoignent véritablement de la prouesse des équipes de Google DeepMind ; en effet, l’IA aurait appris, de manière 100% autonome, à haïr le PSG, ainsi qu’à battre sa femme en cas de défaite de son équipe favorite.
Si la communauté informatique applaudit ces avancées avec ferveur, il n’en est pas de même au sein des clubs de footballs, dont tous les supporters se sont unis pour protester contre l’automatisation de leur travail, citant des statistiques alarmantes de l’INSEE sur le chômage des joueurs d’échecs depuis la sortie d’AlphaZero.
Nous partons enquêter sur le terrain, et repérons deux candidats idéaux : ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sentent bon la Kanterbrau. Interrogés sur la situation, Jean-Kiki et Jean-Dédé, pourtant supporters de deux équipes rivales, mettent spontanément leurs différences de côté pour nous décrire leur sentiment.
« Beuuuh, bière, aheurouaiiieuh. Ahhaa, ‘culé, han ? Pédé pédé pédé. Hmm kanter gneeeeh heughl », nous explique Jean-Kiki. « Mais oui, mon camarade a su trouver les mots parfaits », renchérit Jean-Dédé. « Comment nos élites peuvent-elles envisager de remplacer par un géant froid et mécanique la chaleur et la convivialité des rencontres sportives ? À cette allure, c’est tout le tissu social qui est menacé de rupture. »
Le message a toutefois du mal à passer, puisque chaque effort de communication groupée entre divers clubs a échoué. La spontanéité de Jean-Kiki et de Jean-Dédé n’est qu’un épiphénomène transitoire, et les protestations virent systématiquement en rixe généralisée entre tous les participants, pour des raisons difficiles à élucider.
Que les supporters dorment sur leurs deux oreilles : d’après les experts, ces confrontations et les dégâts collatéraux qu’elles entraînent permettraient de réguler l’écosystème footballistique, garantissant ainsi l’absence d’impact négatif sur le chômage de l’arrivée de cette IA.
Il se chuchote en coulisses que la prochaine feature de l’algorithme permettra de détecter le plus vite possible les supporters ennemis afin de leur faire la peau.
Rumeur ou véritable information ? Nous ne sommes pas en mesure de le confirmer pour le moment. Néanmoins, nos journalistes nous ont informé que le FN faisait partie des prochaines entités souhaitant collaborer avec Google DeepMind.
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