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BlaguetteHat: une vulnérabilité dans le processeur des machines à café
Stupeur et consternation, ce week-end, pendant la conférence Blaguette Hat, à Cheppes-les-Prairies, alors que Jean-Christopher1, un chercheur en sécurité hardware, présentait sa découverte, fruit de plusieurs mois d’enquête: une backdoor matérielle, probablement mise en place délibérément par le constructeur, dans les processeurs de contrôle des machines à café Nespresso(tm).
« Nous sommes bien loin des machines à café de nos ancêtres, qui se contentaient d’un seul microprocesseur pour gérer l’obsolescence programmée », nous explique Jean-Christopher. « Aujourd’hui, le Caffeine Management Engine présent sur toutes les machines à café modernes est un véritable système autonome, invisible, qui à la main sur toutes les ressources du système. A part une poignée d’ingénieurs, personne ne sait ce qui tourne dessus. La seule chose dont nous sommes certains, c’est qu’il se programme en Java. Mais j’ai découvert que certaines marques de machines à café sont livrées avec la backdoor activée par défaut. Dans ce cas, il suffit d’envoyer la séquence 0xd0c0ffee en morse sur le bouton d’alimentation de la machine, pour débloquer le God Mode qui lève toutes les restrictions imposées par le contsructeur. »
Une découverte dangereuse: le mystérieux coprocesseur permettrait au code non privilégié d’élever son niveau en contournant toutes les protections que le système d’exploitation aurait déposées sur sa route. On pourrait ainsi imaginer que les machines à café deviennent la cible de cyberattaques par un état-nation, avec par exemple comme but d’abaisser subrepticement le taux de caféine du breuvage, ce qui porterait un coup fatal à l’économie numérique française.
D’un autre côté, de nombreux hackers se réjouissent des possibilités offertes par un monde rempli de machines à café libérées du carcan du logiciel propriétaire. Certains travaillent déja à reprogrammer leurs machines à café pour servir du chocolat chaud, du thé glacé, de l’absinthe, extruder du plastique ABS, voire même dans certains cas extrêmes, se débarasser de l’intermédiaire inutile et produire directement des théorèmes mathématiques. Une information qui donne déja des sueurs froides autant à la Société Mathématique de France qu’au Syndicat des Stagiaires de la Logistique Caféinée.
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Prénom d’emprunt ↩
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