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Le rapport cyber-environnemental 2018 publié
Le rapport cyber-environnemental du dernier semestre 2018 a été publié ce matin par Gr33nP34ce, fameuse ONG dédiée à la protection du cyber-environnement. Infauxsec News l’a épluché pour vous afin de vous présenter un résumé succinct de la situation du cyber-environnement ainsi que des méthodes permettant de réduire votre impact cyber-écologique.
Disparition d’espèces protégées
L’année 2018 a été un désastre écologique pour au moins deux espèces qui sont à présent toutes deux menacées d’extinction.
On se souvient tous de l’affaire Skripal qui a entraîné l’expulsion de plus de 150 diplomates russes de leur pays de résidence, perte considérable pour les APT russes qui risquent de disparaître.
À l’instar des cyber-ours, la grande hausse de popularité du WSL au sein de la communauté a eu un impact certain sur le nombre d’utilisateurs de Linux. Les cyber-pingouins sont à présent eux aussi menacés de disparition.
Pour sauver les cyber-ours, Gr33nP34c3 propose de créer un forum sur lequel des donateurs bien intentionnés pourraient fournir des renseignements à l’intelligence russe pour qu’elle puisse subsister ; l’organisation salue d’ailleurs Donald Trump pour sa conscience écologique et ses efforts dans cette direction.
Quant aux cyber-pingouins, Gr33nP34c3 propose d’accentuer les efforts de développement sur systemd afin que celui-ci devienne un monolithe suffisamment massif pour attirer les fans de Windows. L’organisation recommande également de rendre le reboot obligatoire en cas de mise à jour d’un paquet, toujours dans cette optique.
Conditions d’élevage et pollution
Gr33nP34c3 lève enfin le voile sur les pratiques révoltantes des SSII et leur impact cyber-environnemental. Cela se déroule en plusieurs points. D’abord, la SSII recrute la première personne qui ose se présenter à un entretien en tant que développeur. Si celle-ci débute dans la programmation, il lui est promis des formations, qui n’auront en fait jamais lieu. Le bétail est en fait directement acheminé chez le client final en tant que développeur senior/chef de projet pour peu qu’un acheteur se soit présenté. Si ce n’est pas le cas, les développeurs sont internés dans un open-space local pour une période indéterminée d’« inter-contrat ».
Cette méthode pose de gros problèmes éthiques. Les développeurs sont élevés en open-space, en plein air ! Et tout le monde sait qu’un développeur ne peut pas pleinement s’épanouir sans un espace clos dans lequel cultiver son teint blafard dans le noir, sans interaction sociale régulière.
Si ce premier point relève de la cruauté envers les animaux, l’impact écologique, lui, est bien réel : le tas de développeurs Web incompétents produits ou engagés par les SSII produit des tonnes de déchets non-biodégradables appelés « frameworks JavaScript » et extrêmement dangereux pour l’environnement.
Des images choquantes montrent même un conglomérat de déchets flottant au milieu de l’océan numérique, appelé npm, et aussi parfois désigné par métonymie par le premier commit de ce projet, à savoir le « Great Numeric Garbage Patch »1.
Pour attaquer ces deux problèmes, Gr33nP34c3 demande aux internautes de réduire, voire d’éliminer totalement leur consommation de JavaScript en utilisant des extensions telles que NoScript. L’organisation milite également pour une interdiction légale de coder son propre framework JavaScript sans faire d’étude préalable quant à son impact cyber-environnemental.
Si ces recommandations ne sont pas appliquées au plus vite, c’est tout l’écosystème numérique qui sera en péril. Et vous, quelle autre mesure prenez-vous pour sauver le cyber-environnement ?
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« Numeric » est la traduction officielle de l’ANSSI du français « numérique ». ↩
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